Energie, économie, social, immigration : L’Allemagne de Merkel est en feu et vit dans le mensonge

Source : Les Observateurs

Si l'Allemagne était une entreprise, il y aurait un panneau accroché à l'entrée déclarant : "On ferme." Infrastructures endommagées, Internet plus lent qu'en Roumanie, écoles sales, système énergétique en panne, avenir gâché : Le pays de Merkel est en feu.
Autrefois, l'Allemagne était un pays de précision, de fiabilité et de fabrication de la plus haute qualité, dont les produits sont demandés et appréciés dans le monde entier. Après quatorze ans de gouvernement Merkel, l'Allemagne n'est pas seulement un champ de ruines sur le plan économique. Et la prochaine crise frappe déjà à la porte.
La récession bat déjà son plein. Et cette fois, les choses ne se passeront pas aussi bien qu'il y a dix ans, pendant la crise financière mondiale. Car à présent, le noyau industriel souffre. Audi, BASF et Bayer, Thyssen-Krupp, Siemens et SAP annoncent des licenciements et des suppressions d'emplois.

Les constructeurs automobiles sous pression

Et il ne s'agit que des grands noms. D'autres grands constructeurs automobiles sont également en difficulté, aux prises avec des pertes, des problèmes massifs de ventes et des restructurations. Les entreprises de taille moyenne et les leaders du marché sont également sous pression depuis longtemps - des noms brillants comme Krone, WMF ou Vorwerk.
Dans le sillage des grands acteurs, les petits et moyens sous-traitants tombent également dans le piège. Si une petite entreprise de Basse-Bavière ou de Lusace doit fermer ses portes, ce n'est peut-être pas une grande nouvelle nationale. Mais pour la région touchée, quelques centaines d'emplois perdus sont aussi une catastrophe.

La classe moyenne se vide de son sang

Ce ne sont pas des cas isolés. Avec les nombreuses petites et grandes faillites et autres pertes d'emplois, la structure industrielle nationale, qui était jusqu'à présent l'épine dorsale de la prospérité allemande, est en train de s'effriter. Par le biais de cette hémorragie, la crise s'installe dans les salons de la classe moyenne et de la classe ouvrière.

Rien de tout cela ne tombe du ciel

Des politiciens, qui veulent continuer à collecter et à redistribuer l'argent des contribuables comme s'il n'y avait pas de lendemain, insistent encore à l'envi sur Donald Trump et sa guerre commerciale avec la Chine, ou sur le "démoniaque" Boris Johnson et son adhésion au "Brexit" : Or cette crise économique est essentiellement interne.

Powered By ClickFunnels.com